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June's :)

2 avril 2013

J'aime les sensations froides. Pas fortes. Juste.

J'aime les sensations froides. Pas fortes. Juste. Des sensations qui vous glacent l'épiderme. J'aime me lever le matin et sentir le sol gelé sous mes pieds. J'aimerai pouvoir écrire de magnifiques textes. Te faire sentir ma haine,ma douleur ou ma joie. Mon manque quand il part,ma haine quand il crie,mes larmes quand tout s'amenuise. Mais les mots sont vides. Les mots sont tristes et sordides,coule sous mes doigts et brûlent les pages de mon cahier. Brûlent mon visage tout autant que le froid détruit mes pieds. 
Nue sur la banquise j'attends que le vent l'emporte sur mon corps lâche et désespéré. Emplie de joie sous un ciel détruit,marqué,d'une lueur sombre et décharnée. Dans mon corps se tient une lutte. Entre un courant froid et un rayon de soleil. Entre la mer et le feu. Entre toi et moi. Cet infime espace. Ce point où tout disparaît. Je l'ai déjà atteint. Ce moment où tu n'as plus mal,plus peur,où tu es assez suffisante,où tu ne t'exprimes plus. Je ne crois pas qu'on ai plus mal a ce moment là. La souffrance est juste tellement grande qu'elle domine tout. Comme le langage domine la pensée. Comme la peur domine mes nuits. Trop de peurs mêlées a une once de bonheur. Des rires pleins d'acide qui se secouent,là,sur le sol. Des rires noyées de larmes et de gouttes de sang sur le sol de la salle de bain,dans le couloir,sur les murs. Le sang d'une ère perdue. D'une crainte inachevée. Crainte d'être là en étant absente. J'ai peur. Je hurle. J'ai peur de tout,de tout le monde. Chaque petite personne,aussi microscopique qu'elle soit. 
J'ai tellement de haine si tu savais. Tellement de colère qui bouillonne dans mon ventre,dans ce petit corps,dans cette grande chambre. Cette haine contre tout est tellement pathétique. Tellement adolescente que j'en ai honte. Mais après tout peut être qu'elle solidifie l'être larvé en mon sein. Elle lui donne un bon coup de pied. Et la larve se rétracte. Cette larve terrifiée,de trop. Affamée. Et tremblante dans son carcan de brumes. De tristesse. Et d'un amour oublié dans les dunes.
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3 octobre 2012

Hé Delcours.

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J’m’appellerai Louise, j’aurai 26 ans, je serai devenue ce genre de parisienne intenable, au volant de sa mini contre ces roumains qui viennent te faire les carreaux au premier feu rouge. J’aurai enfin eu mon poste de directrice com’ chez Hermes et j’aurai monté en parallèle ma boite de design. Tranquillement. J’aurai eu un gosse, avec un mari formidable. On aurait étés tous les deux imbus de nous même à l’extrême et à nous deux on aurait crée notre modestie. Lui en quête de succès, moi en voulant toujours plus. Un peu bagarreur, mais plutôt au niveau des idées. On aurait dominé la terre entière sur du David Bowie, bougés au quatre coins du monde partageant nos drôles de passions. On aurait enfermé notre passé dans une boite à notre mariage, dans un beau mas en Provence. On aurait été anti-conformistes, beaux, jeunes et complètement cons, le genre de couple que vous haïssez tant leur osmose vous étouffe. On aurait voté à droite pour protéger notre petite fortune parce qu’on serait devenu de petits bobos parisiens, légumes bios et jouet en bois. Dans leur grand appartement haussmannien, a faire l’amour dans l’ascenseur. Notre fils aurait été excellent, un peu étrange, à l’image de ses parents. Il nous en aurait voulu à l’adolescence de ne pas être des parents comme les autres, avec une mère sous anti-dépresseurs et un père pas souvent là. Il aurait remis notre couple en question, avale la pente mon cœur, et, au moment de casser ce magnifique vase que ma mère nous aurait offerts, on décidera de tout plaquer. Petits bobos de 45 ans, pull en cashmere et murs lilas, qui se taillent en Inde ouvrir leurs chakras. Notre fils aurait grandi, maîtrise d’archi, femme belle à tomber. A la place, nous on aurait pris un chien.

 

Et ce serait retirés dans notre maison en bord de mer a Cabourg, ou ou tu voudras mon amour, qu’on s’éteindra, parce que moi, moi j’veux crever avec toi. 

20 août 2012

J'aime plus Paris.

J’aime plus Paris.

 

Allongée sur un transat, dans cette ville qui grouille. Ca suinte le désespoir. J’ai quitté le soleil pour arriver ici, échoué ici plutôt. Dans cette chaleur moite et étouffante, 40 degrés a l’ombre. Et me voilà à contempler le ciel, pourtant, je ne retrouve pas la pesanteur du sud. Les immeubles se font comme une prison décrépie, les balcons hurlent, les trottoirs s’affaissent doucement, comme pour nous rappeler à notre réalité. Les égouts exultent une immonde odeur aigre, eau croupie, stagnante comme la cité en aout. Les parisiens ont déserté, on ne trouve plus dans les cafés que des pochtrons en manque de bouteille, qui voit se noyer leur destin au fond d’un verre.

Les jardins fondent, le sable s’envole sous une brise tiède et nauséeuse ; les balançoires exercent un lourd mouvement de vas-et-vient, les cris d’enfants ne sont plus là. Ils se sont déplacés sur les bords de plage, seaux et pelles à la clé. On trouve quelques touristes, perdus dans les rues sinueuses, l’asphalte coule. La climatisation des grands magasins les rends malades. Ils marchent, le pas mou, contemplant les monuments de la « plus belle ville du monde » ; Paris perd toujours de sa beauté pour moi, après l’été.

 

Allongée sur mon transat je fais le bilan de l’été. Des cigarettes parties en fumée, des chaines qui déraillent, des bouteilles qui se vident, des rires d’ados bêtes et bateaux, des lèvres qui se frôlent. Je pense aux phrases que j’ai lu auparavant, j’imagine les parasols qui s’envolent tous en même temps. Encadrée par ces quatre murs brulants, je me remémore les pins, l’océan.. Je ne sais pas si vous avez cette impression vous aussi, quand, si vous êtes parisiens ou même habitants d’une toute autre ville, quand vous voyez la mer, c’est comme si vous la redécouvriez. J’me sens comme une gosse face à cette étendue bleue indénombrable. La mer est selon moi l’élément naturel le plus dangereux, et c’est pourquoi elle me fascine.

 

Les vacances d’été sont toujours tristes ; le temps défile comme dans un sablier, on égraine les minutes et le soleil nous brule. On pose ses valises dans la maison, fermée pendant trois semaines, la boite aux lettres dégorge de paperasse inutile, de magasines et autres factures. Les plantes sont mortes, la pelouse est desséchée. On ouvre les volets, on arrose les fleurs, on fait en sorte que le domicile reprenne un peu de vie. Les bagages se défont, on trie le linge, et l’odeur de la maison de vacances persiste. Du sable se répand sur le sol, et on râle car il y a forcément quelque chose de perdu. Et la vie reprend son cour.

 

Je continue à regarder cette ville qui semble comme enflammée. La Seine étale son lourd liseré bleu, et des gens se reposent sur ses bords. Trace d’un été, mémoire de plage. A Paris y a pas de cigales, pas de gentils sourires, pas de douceur, pas d’étendue saline. A Parisn y a que des cons.

 

Et j’en fais partie.

4 août 2012

Disasterology.

                                                                         photo 1     

Nerval écrivait « Ecrire c’est se souvenir ». Se souvenir de quoi ? Se souvenir c’est obligatoirement se pousser à des réflexions. Se forcer, fouiller sa mémoire, son esprit. Au final on se souvient donc on se questionne. Est-ce que tout ce bonheur est éphémère ? Vivra-t-on les mêmes moments plus tard ? Pas forcément dû aux mêmes choses mais au même « taux ». Et maintenant quoi ?

 

C’est affreux d’être entourée d’air et pourtant avoir l’impression d’étouffer. J’ai une fois comparé ma vie à un acte sexuel. Des périodes d’abstinence puis l’orgasme, si tu l’atteins.

Parfois on pense que quelque chose nous rendra instantanément heureux, or non. Il y a toujours une déception. Ca ne fonctionne pas. Orgasme et bonheur avorté. Vivre un avortement permanent.

 

Ces temps-ci j’ai une certaine fascination pour les drogues. Non pas que j’en use. J’essaie de comprendre pourquoi, à vrai dire. Pourquoi devient-on accro à quelque chose que l’on parfaitement nocif pour notre organisme. Dans le roman que je lis actuellement, il explique que c’est quand on a tout, finalement, qu’on touche à la drogue ; on cherche quelque chose pour se détruire. Les Hommes se plaignent de ne pas être heureux, et, dès qu’ils trouvent l’équilibre précaire entre leur mélancolie passée et leur douce hystérie, ils découvrent quelque chose qui détruit tout. Et qui les fait tomber en Enfer.

 

Finalement j’ai perdu foi en l’Homme. Les jeunes, les vieux, les sages, les voyous. Tous me déçoivent. On me déçoit. Et sans arrêt je me pose des questions qui se heurtent à des murs de silence.

 

Quel serait le bruit si tous les os du squelette se brisaient d’un coup ? Qui à crée les océans et les terres brûlées ? Peut-on véritablement mourir de chagrin ?

 

Est-ce que l’homme est voué à la déchéance ?

 

Je voudrais rencontrer le héros de Mes illusions donnent sur la cour. J’ai toujours rêvé de personnes qui n’existaient pas, posséder ce qu’on ne peut pas posséder.

Il parait que, quand on fixe une étoile très longtemps, tout fini par disparaitre autour. J’ai fait le test, à la plage. Non pas sur des étoiles mais sur des nuages. Les nuages sont tout aussi beau, quoi qu’un peut plus saugrenus. Cependant je n’ai pas pu me concentrer sur un seul nuage.

 

Finalement je crois que je rejoindrai un point de vue. Une sensation que peu de gens peuvent ressentir. Une douleur que l’on qualifierait finalement de permanente. Comme un coup de poing dans le ventre quotidien. On traine une douleur, logée bien au creux de son estomac. Et même si on semble heureux on a toujours mal. On a mal du passé, mal du présent, mal du futur. On a mal de tout. Je pense particulièrement à un garçon en disant ça, Nicolas. Nicolas, j’le connais pas tant que ça, mais c’est perceptible quand on lui parle qu’il souffre tout autant. Nicolas a perdu comme moi, foi en ce qu’on appellerait couramment le bonheur ; Quoi que j’ai plutôt perdu foi en l’Homme.

 

On associe ce genre de tristesse à un coup de blues adolescent, le pré-pubère type mal dans sa peau, en rage contre le monde et la terre entière mais qui n’a véritablement pas de soucis majeurs. Moi non plus, me direz vous, je n’ai pas de problèmes majeurs. Je suis qu’une petite conne derrière son écran qui écrit son malaise face au nuage et à la lourde pesanteur du monde. Je n’ai qu’à la fermer, hein. Idiote qui crache sa fumée de clope cachée derrière sa mèche de cheveux blondie par le soleil.

 

Idiote bien seule qui se sait entourée.

8 juillet 2012

Gap ♥

                                                              tumblr_m0ov4xaBIf1r1txvko1_500                                                      



« C'est tellement cliché mais cette société me donne envie de vomir. Je supporte plus cette politique acharnée du sexe. 


Y en a partout. Personne n'y coupe. C'est incessant. 

Pendant une journée,j'ai regardé. Les gens font des allusions sexuelles a longueur de temps. 
Mais..honnêtement quelle est l'utilité ? Tirer son coup ca change une vie ? T'es plus intelligent parce que tu sais te servir de ta queue ? T'es plus belle parce que tu te fais sauter tous les samedis soirs ? 
Nln. Ca te rends juste plus con,plus supérieur et plus débile que tu ne l'es déjà. Pour moi le sexe c'est pas un jeu,c'est dangereux. Cette foutue envie de baiser qu'ils et elles ont tous moi,je l'ai pas. Et quoi ? Ca fait de moi une paria ? C'est un crime d'avoir peur ? D'être mal ? C'est un crime d'avoir encore une once de dignité dans ce monde ou tout va trop vite ? Putain. 

Pardonnez moi d'être différente et de vivre a travers autre chose que ma sexualité. 

C'est quoi le but,de dire "et alors tu l'as baisé ou pas ?". Tu l'as regardé dans les yeux avant de lui toucher les seins ? Tu lui as demandé son prénom avant de la déshabiller ? Tu l'as écouté ne serais-ce qu'une micro seconde pour savoir si elle avait mal ou pas ? Non. T'es bien trop con pour ca. Pense avec ta bite. Mais ne me regarde pas dans les yeux une seule fois. 

Quand tu plais a un garçon,lui,derrière son masque d'adorable chose inoffensive se "putain qu'est ce qu'elle est bonne !". Il est trop fier d'en avoir une comme toi. 

Je comprends pas en fait. Le sexe c'est un super gros business et chez les jeunes des 16/17 ans ça remplace les voitures ou les Barbies. Avant la fameuse "première fois" il y a une certaine excitation,peur et attirance de l'inconnu. Certes. Mais Apres c'est la que je n'en vois pas l'intérêt. Pour moi c'est un peu "Voila une bonne chose de faite !". Malgré ca je suis plutôt mal placée pour aborder le sujet. 

Je semble posséder un véritable souci avec le sexe. En effet ce type de frayeurs survient souvent chez des enfants violés ou abusés. Moi absolument pas. Juste une tentative d'agression a mes 15 ans. Trauma. Des garçons m'ont aimé,avec,toujours le sexe,présent,la,tapis. 

Larguer sa copine car elle refuse le sexe,ça peut faire mal en effet,surtout a 14 ans. 

Je ne veux plus de cette société. 

Tant de jeunes sont attirés par le monde des adultes. Boire,fumer,bosser,découcher,liberté,quoi. La débauche les attire,comme les insectes et la lumière. 

Petite fille de 14 ans qui fume devant le collège et a déjà essayé les 3/4 du kamasutra avec les 3/4 des mecs du collège,tu devrais te sentir sale. Cesse de créer. 

Sur les réseaux sociaux j'ai vu un garçons de 16 ans en couple avec une gamine de 13 ans. De 13 ans. A 13 ans on est en quoi... Quatrième/troisième ? Et le pire c'est que le garçon ose me dire qu'il a envie d'elle et que c'est réciproque. Putain. On nage en plein délire. Ou est passé l'enfance ? Offusquée je lui ai fait la remarque. Visiblement c'est moi l'anormale. Ah oui. Ah bon. Merci de m'informer. Soit disant que la nature ne nous a pas formées pareilles. Hm.. Je ne savais pas qu'il y avait un moule "fille chaude" et un autre "fille frigide". 

Quand j'étais petite,grâce a un magasine,j'avais lu que le premier rapport sexuel chez les jeunes avoisinait les 17/18 ans. Je trouvais ça bien,presque un peu tôt. 

On nage en plein délire. 

On a des gamines de 13 ans qui tweet "je veux jouir". J'ai même pas de mots pour exprimer mon désarroi. 

J'ai refusé longtemps de m'inscrire sur les réseaux sociaux.. Les sociologues devraient y songer sérieusement. Honnêtement il n'y a pas mieux pour étudier les jeunes. Je me demande comment ils en sont arrivés la. Ils regrettent tous leur enfance et vomissent leur adolescence. Seront-ils un jour heureux ? Il cherchent "l'Amour" mais baisent a tout va. Ils sont instables. Ils ont l'esprit au ras des pâquerettes,préfèrent le porno a la lecture,aboient sur leur parents et ratent leur scolarité au profit de soirées qui leur bouffent le peu de cerveau qui leur restent. Ils ne veulent pas être intelligents,non. 

Pardonnez moi, je pensais qu'il restait des gens normaux. » 
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12 juin 2012

je suis même capable d’écrire quoi que ce soit.

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je suis même capable d’écrire quoi que ce soit.

 

Je n’ai jamais senti ta peau, pu sentir ton odeur. Toucher ton visage. On croirait que ça n’est qu’un rêve, quelque chose d’irréaliste.

 

Des violons. 

 

Burton.

 

Je ne voudrai pas te perdre. Très honnêtement, même si ça ne représente rien pour toi. Même si je ne représente rien pour toi et que je ne représenterai rien. Jamais.

 

Je ne voudrai pas, non.

 

 

Qu’est ce que diable je peux bien foutre ici. Sur cette planète. Les gens seront un jour lassés de toutes ces bêtises que je débite. Pour moi ça n’est pas des bêtises. C’est réel. Cette folie douce. Tout est là. Le mal a toujours été la.

 

Mon dieu.

 

Aujourd’hui j’ai vu une ancienne personne du passé. De mon passé merdique que je voudrai effacer. Ce passé dont on ne veut plus entendre parler. Des monceaux de bêtises qui me reviennent quand je l’ai vu. Son beau sourire de bébé. Lui, il n’a pas changé. Du tout.

6 juin 2012

I saw you divorce the Brightside.

You’ve changed to much

You can’t go back

When I look into your eyes

Trying to recognize

What made our life

I close my heart

Dive in your dark

 

Who are you ignoramus

Trying to judge us

When you never ever felt a thing

You’re a bastard, a no-life one

You don’t deserve love

Only pain and suffering

 

I fuckin’ hate you,hun

What you became

What you tried to create

The only thing you inspire me

Is the awful word “hate”

 

It’s like it’s written on your face

That you’re a fucking person

I hate you as much as pain

That one day broke my heart

 

Who are you fucking kid

To judge thing you can’t understand

You’re just a stupid useless dog

‘want you to sink in the sand

 

One day you’ll be killed

By the hatred your heart keep inside

Oh please look me in the eyes

You’re too fool to hide

 

I hate you, I fucking hate you

Hate what you are and hate what you do

You’re useless, such as your heart is

Take a pistol and cock it to your brain

Maybe you’ll understand how much you’re a pain

 

You’re smoking, thinking you’re cool

Oh damn boy ! you’re just a fool

 

Don’t even try to judge me again

I’ll punch you in the face

Break your heart and break your soul

Oh yes, you’ll feel the pain

 

You think you’re in love, passionate

Oh dude come one, you’re just manipulate’

 

The sex will never save your heart

Hear sincerely in my voice, when I talk

I hate you as a victim hates a ripper

And I’ll destroy you as a perfect murderer

 

 

Double L.

 

30 mai 2012

Die in your arms ♥

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She says she really wants to meet you.

 

Elle ne peut pas te toucher. Elle ne peut pas te voir. Elle ne peut que t’entendre. Ta voix qui résonne dans sa tête. Il y a cette place que tu occupes. Elle ne sais pas très bien ou, ni comment, ni pourquoi. Pourquoi s’est arrivé si vite et si étrangement. Comme un boulet de canon. Ca rentre dans ta vie et puis c’est impossible à sortir car il y a un plein de petits éclats partout.

 

She says she really wants to touch you.

 

Elle voudrait vraiment te regarder droit dans les yeux, ses iris bleuâtres te vrillant le regard. Elle voudrait glisser ses doigts dans tes cheveux et un à un les faire glisser. Comme du sable entre les doigts d’un enfant. C’est elle l’enfant. Un jour elle m’a dit qu’il y avait un tas de choses qu’elle voudrait te confier, pour enfin se sentir libre et heureuse. Se confier à quelqu’un d’important. Elle m’a dit ça avec des larmes dans les yeux, de petites perles translucides glissant aux creux de ses joues. Sa lèvre inférieure tremblant tellement. Elle m’avait dit à quel point elle était fatiguée, ses jambes fléchissant dangereusement. C’était un véritable désastre.

 

She says she really wants to stroke you.

 

Elle ne peut pas tendre les mains vers toi. Tu sembles trop loin pour elle. Trop grand, trop. Elle les garde près de son corps gauche, maladroite et fébrile. Elle voudrait tant caresser ton visage, de ses petites mains enfantines. Suivre chaque ligne de ton visage comme un peintre sur sa toile. Elle a l’air toujours si chétive, si faible. Le rouge-gorge en cage. Elle sourit si doucement. Comme si tout allait se briser. Elle imagine, son esprit court le plus vite possible. Elle scénarise, elle cristallise, face à toi. Face à ce que tu représentes.

 

She says she really wants to hug you.

 

Elle m’a dit à quel point tout était si surréaliste. Que c’était quelque chose d’impossible et d’irréel, et que tu oublierais bien vite un petit oisillon comme elle. Elle m’a dit également, des ombres dans la voix, qu’elle était des plus sincères. La serrant doucement dans mes bras j’ai senti à quel point elle avait peur. Que tu la fasses disparaître, petit oiseau perdu. 

 

Auvoir.

 

She says she really wants to love you.

21 mai 2012

Walker ♥

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Everything will be ok.

 

When ?

 

Why ?

 

Who ?

 

There are too many questions in my head, jostling to my forehead. Just want to escape.

 

I could feel the beats of my heart, softly through my chest. Fighting with the rest of my body. So quiet. But my heart is noisy, screaming so loud. It’s always like that when I wake up in the night. I’m alone. Am I ?

 

I don’t seem so alone when you look at me briefly. But I am. There are too many things I’m not able to explain and it’s devouring me. Nibbling at my brain. There is too much pain inside of me.

 

Look, she’s bleeding.

 

I am. I do. I swear. I’ll never lie. I’m crying blood, in front of you, and you don’t see. Are you blind ? Are you ? You don’t want to help me, is that right ? You rather leaving me on the floor, seated as an orphan, tasting asphalt. Why are you looking at me with pity ? I don’t want your pity, neither your sympathy. I deserve nothing.

 

I’m sorry for everything, sweetheart. For hiding you the truth, for leaving you in tears, for begging you not to leave me. I’m sorry for all the nights you spent, worrying for me. I’m sorry not to answer you when you were calling. I apologize for every stupid thing I’ve done.

 

I deserve nothing.

17 mai 2012

The winner takes it all ♥

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Moi, je veux régner par l’effroi.

 

 

Et moi je suis quoi, face à toi ?

 A quoi je sers ?

 A quoi je te sers ?

 Pourquoi ne te suis-je pas autant indispensable que tu me l’es ?

 M’asseoir dans un coin et juste t’observer ça me convient, tu sais. Imaginer ce à quoi tu peux bien penser. Fixer le moindre de tes gestes dans ma mémoire. Te dévorer. Te croquer.

 Tout bascule. Tout bascule sans arrêt. J’en perds la mémoire, je me noie dans un océan de couleurs et de formes, sans but et sans fin. Un désert coloré. Perdue au beau milieu de cette espace. Je reste collée au sol. J’aimerai tellement m’envoler.

 Funambule dans l’âme, je me poste en haut des immeubles, la nuit. J’observe la ville, silencieuse. Je suis toujours si silencieuse. Je me maintiens comme un oiseau muet, les ailes repliées. Je hurle sans bruit finalement. Tout à l’air toujours si simple quand la nuit tombe, comme galvanisée par une force invisible. Je monte sur la balustrade. Le vent sur mon visage. Sur une jambe. Je regarde le sol, bien loin de moi. Toujours aussi loin de moi. Je regrette de ne pas pouvoir l’expliquer. L’air est doux. Je me demande combien de personnes sont en train de faire l’amour à l’heure qu’il est. Je souris.

La réalité est une prison. Je cristallise. J’ai toujours tout cristallisé.

 J’avance un peu plus sur la balustrade. Un pied devant l’autre. Je chancelle.

 J’ai l’impression d’être une de ces caricatures adolescentes qu’on trouve parfois en photo sur les blogs ou dans les magasines. Avec mon sweat a manches trop longues et mes cheveux emmêlés. J’m’amuse juste un peu. Je joue avec moi-même, comme je l’ai toujours fait. C’est tout. Tiens, si je fumais. Histoire d’accentuer encore plus le cliché. Me manque plus que quelques tatouages et ce serait parfait.

 Je ris à ma connerie.

 Un jour il a dit que j’avais un rire semblable à des milliers de grelots. Petit Prince. Tendre soleil.

Je descends de la balustrade. Attendre encore un peu. Oh tiens, un message. Comme tous les adolescents normaux je reçois un sms. Un vulgaire texte, message pour me souhaiter une bonne nuit. Sans âme. Noyé dans un millier d’autres.

 

J’expire.

 

C’est vraiment beau ici, je regrette que tu ne puisses voir ça. Tu l’as vu aussi, tu me diras. Il y a si peu de temps. Seulement quelques semaines que tu t’es effacé de mon univers. J’ai l’impression que ça fait une éternité. Le temps a gravé tes promesses sur ma peau. Au couteau. J’aurai aimé te comprendre comme tu me comprenais. Te protéger. T’empêcher de te cacher pour souffrir.

 Peut-être que tu as fait ça pour te venger après tout. Pour que je ressente ce que tu ressentais. Que je comprenne. Ne t’en fais pas j’ai parfaitement saisi. Maintenant on ne peut pas revenir en arrière.

 

Je remonte sur cette foutue balustrade.

 

Je t’aimais.

 

Moi, je veux régner par l’effroi. 

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